SPORT / 21/03/2017
Ce site n’a pas vocation à n’être destiné qu’aux débutants, mais le hasard fait que ces temps-ci, ils sont plutôt nombreux autour de moi, dont beaucoup inscrits au Super Sprint Triathlon organisé par le Paris Sport Club où je m’entraîne. Avec la saison des courses qui démarre sous peu, ces petits conseils sans grande prétention pourront s’avérer utiles à ceux qui souhaitent se lancer dans un premier triathlon, voire à ceux qui veulent se rafraichir la mémoire après la trêve hivernale.
Faire son sac pour participer à une épreuve de triathlon, courte ou plus longue distance, relève parfois du casse-tête si l’on ne veut rien oublier. Le plus simple, selon moi, est de raisonner par discipline (natation, vélo, course à pied), et de se constituer une petite liste à conserver dans son sac.
A propos de sac, un sac étanche type drybag de sports d’eau est un très bon élément dans l’équipement d’un triathlète qui ne souhaite pas laisser de traces dans le train ou la voiture après sa course.
Pour l’ensemble de l’épreuve, le plus simple est d’investir dans une trifonction, qui présente l’avantage de pouvoir être portée aussi bien à la natation, qu’au vélo et à la course à pied. Elle sèche très vite, dispose d’une petite peau de chamois qui protège votre fessier à vélo sans vous donner l’impression de porter une couche en courant. Ceux qui sont inscrits dans un club auront l’opportunité d’investir dans une tenue qui en porte les couleurs, mais il existe également des trifonctions neutres sur internet ou en boutique. Notez enfin qu’il en existe des modèles hommes et des modèles femmes, et que, personnellement, je porte une trifonction sur des épreuves assez courtes (jusqu’au format L), mais au-delà j’enfile une vraie tenue de vélo, puis de course à pied. Le confort prime sur les minutes de transitions perdues…
Beaucoup confondent la trifonction avec la combinaison de natation, mais leur rôle est bel et bien différent. La combinaison se porte uniquement pour nager, par-dessus la trifonction. Il en existe des modèles très variés, proposés par différentes marques, à des prix allant de 150 à 500€… Un budget, c’est évident. Je vous conseille de l’acheter en soldes, beaucoup de modèles étant alors proposés à -30 %, ce qui n’est pas négligeable. Quant au modèle, il dépend de vous, de vos moyens, et de votre niveau en natation. Un modèle milieu de gamme fait largement l’affaire, et il faut vraiment l’essayer pour choisir la bonne taille. En ce qui me concerne, je nage, depuis mes débuts en triathlon, avec une combinaison de chez Orca, modèle Sonar, achetée il y a quatre ans aux promotions de printemps du Vieux Campeur (245€ au lieu de 369€).
Elle arrive en fin de vie (il faut dire qu’elle en a connu des rivières, des lacs et des sorties en mer) mais j’en suis véritablement satisfaite, et lorsque je la renouvellerai, ce sera probablement pour le même modèle.
Un petit conseil avisé, sur un point que j’ai appris à mes dépens : si vous ne voulez pas sortir de l’eau avec des brûlures, notamment dans le cou, faites de l’application d’une crème anti-frottement (type vaseline) un petit rituel avant d’enfiler la combinaison.
Quid du règlement concernant le port de la combinaison ?
Vous l’aurez compris, elle est obligatoire entre 12 et 16 degrés, facultative entre 16 et 24 degrés et interdite au-delà.
Des lunettes de natation et un bonnet sont indispensables. Même si bien souvent, le bonnet est offert par les organisateurs de l’épreuve, en avoir un de secours dans son sac ne coûte pas grand-chose, et si l’eau est vraiment fraîche, superposer deux bonnets fera gagner un peu de chaleur. Des lunettes fumées peuvent s’avérer utiles si le soleil est au rendez-vous.
Lors de la première transition, vous sortirez de l’eau, enlèverez la combi aussi vite que possible, et vous équiperez pour le vélo. A cet instant, la ceinture porte-dossard permet de s’équiper très vite dudit dossard, obligatoire, attaché par trois points minimum. Celui-ci doit être porté dans le dos à vélo, devant en course à pied.
Pour la partie vélo, le casque est obligatoire, et doit être fixé dès lors que l’on commence à pousser le vélo jusqu’à la ligne de fin de transition. Des chaussures de vélo à clipser aux pédales sont bien pratiques, même si des chaussures de course à pied peuvent faire l’affaire au début (si l’on n’a pas de cales, mais des pédales, cela va sans dire). Des lunettes de soleil sont assez utiles en cas de soleil intense ou de sol mouillé.
Une épreuve de triathlon se termine par la course à pied. Pour courir, utilisez des chaussures de course adaptées à votre foulée et, si possible, équipées de lacets en silicone qui permettent un enfilage rapide.
Enfin, la plupart des triathlètes sont équipés d’une montre GPS, qui permet de connaître ses temps en direct.
En résumé…
- trifonction
- combinaison de natation
- crème anti-frottements
- lunettes de natation
- casque
- chaussures de vélo
- lunettes de soleil
- ceinture porte-dossard
- chaussures de course à pied (+ chaussettes)
- carte d’identité (pour retirer le dossard)
- montre GPS