ALIMENTATION  /  17/05/2017

Pour me lancer dans la rubrique « potiron » de ce site, je me suis dit que quelques conseils pour organiser sa cuisine pourraient en intéresser quelques-un(e)s. Sous un titre un peu pompeux j’en conviens, l’idée est principalement de se constituer une petite épicerie de base qui, régulièrement agrémentée de produits frais et de saison, permet de se cuisiner des plats sains, faciles, rapides à élaborer et souvent végétariens.

J’aime cuisiner, à condition que cela n’empiète pas trop sur mon temps personnel, et que les plats ne nécessitent pas tout un tas d’ingrédients différents. Il faut que cela soit efficace avec peu de choses, de préférence déjà présentes dans les placards. Justement, avec quoi remplir ses placards ?

Des épices de toutes sortes

Très simples à conserver, les épices en poudre du commerce en petits bocaux sont indispensables pour parfumer les plats que vous composerez. Fleur de sel, poivre, cannelle, gingembre, anis étoilé, paprika, cumin, aneth, curcuma, piment de Cayenne, etc raviront vos papilles et éveilleront n’importe quel plat un peu fade.

Des herbes fraîches ou surgelées

Souvent, on achète un bouquet de basilic, de menthe ou de coriandre fraîche alors qu’on ne va en utiliser que pour un plat ou deux avant qu’il se flétrisse. La solution est de tout couper et d’en placer la majeure partie au congélateur pour les fois suivantes. Cela permet d’avoir ainsi toujours des herbes à portée de main. Les petites boîtes d’herbes surgelées vendues dans le commerce sont aussi une bonne alternative.

Différents types de farines

Personnellement, j’ai toujours dans le placard un bocal de farine de pois chiches, un de sarrasin, un de riz complet, un de châtaigne et un de farine de coco. Cela permet de varier les plaisirs, et de réaliser bon nombre de recettes.

Des céréales et des légumineuses

Quinoa, millet, amarante, petit épeautre, épeautre, sarrasin, lentilles vertes, lentilles corail, pois chiches, pois cassés, haricots azukis, riz complet, riz à risotto, nouilles de pois chiches ou de sarrasin et le tour est joué. Bien entendu, on n’est pas obligé de tout avoir en permanence, mais, une fois de plus, en conservant le tout dans des bocaux, à l’abri de la chaleur et de la lumière de préférence, ces denrées se conservent de longs mois et permettent d’avoir toujours quelque chose à se mettre sous la dent. Pour certaines, elles sont aussi simples à cuisiner que des pâtes (nouilles de pois chiches, 100 % farine de pois chiches, cuites en trois minutes pour ne citer qu’elles). En s’alimentant au rayon vrac de son supermarché bio, il est possible de choisir la quantité désirée en payant moins et sans emballage superflu.

Des graines en tout genre

Pour agrémenter facilement les plats, notamment les salades, rien de tel que des petites graines. Mes préférées sont les graines de courge, les graines de tournesol, les graines de lin, les graines de chia, et le sésame, dont j’évoquerai les propriétés dans un autre article. Mais sachez pour l’heure qu’elles occupent une place de choix dans mes petits bocaux.

Des fruits secs et confits

Amandes, noisettes, noix de cajou sont mes préférées malgré leur coût élevé. Elles font partie intégrante de mon petit déjeuner, mais s’invitent également volontiers dans un plat, une salade ou un dessert. J’ai toujours à portée de main (dans un bocal, quelle surprise !) des raisins secs et des cranberries, parfois aussi des dattes et des abricots secs.

On trouve sur les marchés estivaux des tomates séchées au soleil, pas celles qui sont baignées dans de l’huile (non moins savoureuses cela dit), mais simplement séchées. J’en achète une grande quantité, que je conserve toute l’année au frigo dans un bocal (sans suspens), et que j’ajoute à mon quinoa ou mes lentilles au moment de la cuisson. Les tomates salent naturellement les céréales ou les légumineuses, et s’attendrissent à la cuisson, tout en apportant de la saveur.  Par ailleurs, en saison, j’achète beaucoup de citrons bio, que je fais confire, ou devrais-je dire fermenter, dans de l’eau salée, pour les ajouter ensuite à des plats (recette de conservation des citrons à venir).

Des douceurs sucrées

Point de sucre raffiné mais du sucre complet (autrement nommé rapadura), et du sucre de coco, aux indices glycémiques beaucoup plus bas. Si je mange du chocolat régulièrement, j’aime aussi avoir à portée de main des fèves de cacao cru que je passe au moulin à café pour les réduire en poudre avant de les consommer ou de les intégrer à des préparations.

Des huiles, purées et condiments

Pour clore cet article, j’en viens aux huiles et condiments contenus dans mes placards et mon frigo. Si c’est avant tout une question de goût,  l’intérêt est de varier, et de savoir lesquelles supportent la cuisson. L’huile de noisette et l’huile de lin se conservent au frigo (de même que l’huile de noix par exemple). J’ai toujours une bouteille d’huile d’olive, bio, et extraite à froid, de l’huile de coco (j’en reparlerai mais elle est de celles qui supportent très bien la cuisson, et remplace facilement le beurre en pâtisserie) et de l’huile de sésame (délicieuse associée à de la sauce soja ou tamari). La pâte miso, d’origine japonaise, est un condiment très intéressant (et permet de se préparer une soupe miso à l’improviste en deux temps trois mouvements). Le tahin, ou pâte de sésame, est un incontournable de la préparation du houmous, mais pas seulement.

Enfin, mon péché mignon revient aux purées d’oléagineux type purée d’amande, de noisette, de cacahuète ou de cajou. Pas du « beurre de cacahuète » sucré, mais de la purée 100 % oléagineux, au goût et à la texture totalement addictifs, parfaits en tartine, dans des pâtisseries, en substitution du beurre… ou à la petite cuillère.

Cet inventaire ne se veut absolument pas exhaustif, mais chez nous, encore une fois en complément de produits frais et de saison, il permet de cuisiner des plats sains et simples en un tour de main au quotidien. Et vous, quels sont les ingrédients omniprésents dans vos placards ?